🚓 Jeudi 22 février s'est tenue la neuvième réunion du collectif. Alors que quelques-un·es de ses membres se retrouvaient dans le village de Bourg d'Oisans, la gendarmerie s'est invitée au rendez-vous. Une réquisition du procureur lui demandait de procéder à un contrôle d'identité des personnes se réunissant pour cette réunion dans le cadre "d'une opération ciblée de lutte contre la délinquance". Elle était également priée de s'assurer que nous n'étions pas en possession d'armes, d'explosifs, de vols ou encore de stupéfiants...
Le collectif, depuis le premier jour, est très clair : il agit dans le cadre légal. Depuis octobre, nous enchainons les actions d'information et de sensibilisation, que ce soit sur le terrain ou sur internet. Nous communiquons les dates et lieux de nos réunions sur les réseaux sociaux en toute transparence.
L'action s'étant déroulée le week-end précédent à l'Alpe d'Huez a été revendiquée par Extinction Rebellion, sans aucune ambiguïté. Le collectif n'en avait logiquement pas été informé. Attention donc aux amalgames ! Nous réitérons notre soutien à Extinction Rebellion pour leur action mais rappelons également que le choix de la désobéissance civile n'est pas celui réalisé par le collectif.
👮 Ce contrôle s'ajoute à celui ayant eu lieu un mois plus tôt, alors que le collectif se rendait à l'Alpe d'Huez pour un tractage. A nouveau, le procureur de la république avait jugé intéressant de s'assurer que nous ne transportions pas d'armes, munitions ou explosifs entre 2 tracts.
🚨 Ces contrôles n'ont logiquement rien de confortables pour les militant·es et peuvent aisément freiner les envies de s'engager. La liberté d'expression est un droit fondamental et nous demandons à ce qu'aucune forme d'intimidation ne puisse venir interférer.