A quelques jours du début de la quatrième édition du festival, Mountain Wilderness, France Nature Environnement Isère et Stop Tomorrowland Alpe d'Huez saisissent le préfet de l'Isère.
Au regard des impacts sur l’environnement et le cadre de vie causés par Tomorrowland Winter, plusieurs demandes lui ont été faites :
- s'assurer du respect de la réglementation, notamment des dispositions du code de la sécurité intérieure et du code de l’environnement.
- s'assurer de la mise en œuvre de toutes les mesures utiles pour limiter les nuisances.
- faire procéder à des mesures du niveau sonore en différents lieux et à différents moments du festival, en journée, en soirée et de nuit, notamment lors des concerts de clôture, les 21 et 22 mars.
- transmettre, par voie dématérialisée, l’ensemble des documents et informations, dont la communication a été demandée ; notamment l’étude sur l’impact des nuisances sonores et la déclaration préalable de cet événement.
Ce n'est pas la première fois que les nuisances sonores du festival préoccupent. Des témoignages recueillis sur place font état de plusieurs plaintes. On sait également que ni la mairie, ni la société Tomorrowland Winter n'ont fait procéder à des mesures de bruit, que ce soit dans la station ou sur les pistes. Pas de mesures : pas de problèmes, non ? La scène principale est située sous un chapiteau en toile plastifiée, elle ne protège donc pas les locaux des nuisances sonores. Certain·es habitant·es de l'Alpe d'Huez se voient même contraint·es de partir de la station pendant la période du festival car les nuisances sont trop importantes. Une nouvelle fois, Tomorrowland à l'Alpe d'Huez semble très loin de satisfaire tout le monde...
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